CATHERINE ARCHAMBAULT EXAMINE LES BUSINESS MODELS EN MUTATION

C’est une dynamique trentenaire qui nous vient du pays à la feuille d’érable. Catherine Archambault, originaire de Montréal, est actuellement doctorante au sein du laboratoire ETHICS – EA 7446.

Elle s’intéresse aux business models et aborde cette question sous l’angle managérial et stratégique. « Ce qui m’intéresse spécifiquement, c’est leurs processus de transformation, plutôt à l’échelle des grands groupes », précise-t-elle. Comment un grand groupe parvient-il à changer de business model dans le temps, par quels procédés, comment réussit-il son changement et s’améliore-t-il pour devenir plus performant ? Voilà, en substance, ce qui occupe quotidiennement la chercheure.

MALIK BOZZO-REY : PHILOSOPHE, ÉTHICIEN, LIBRE PENSEUR

Serait-il le cauchemar du déménageur ? Un seul regard sur les dizaines et dizaines de livres qui couvrent les étagères suffirait à le laisser croire. Bienvenue dans le bureau de Malik Bozzo-Rey. Le philosophe est directeur de recherche en éthique, un domaine qu’il n’avait pourtant pas en tête, en choisissant son cursus supérieur. Mais c’est ainsi qu’il avance, en laissant les opportunités le cueillir et les rencontres déterminantes jalonner son parcours.

VINCENT CALAIS : LA PSYCHANALYSE POUR PENSER  L’ÉVOLUTION DU SUJET CONTEMPORAIN

Vincent Calais, chercheur associé au laboratoire ETHICS EA 7446, participe  à la chaire « Éthique Technologie et Transhumanismes » sous deux aspects : l’impact des différents courants transhumanistes sur la représentation contemporaine du sujet humain du point de vue de l’anthropologie politique, et, dans le domaine de la santé mentale, l’actualité du soin psychique au regard de l’histoire de la psychiatrie. Il vient de publier une contribution au « Traité de bioéthique IV » des Editions Erès, sur les représentations du corps induites par les pratiques biotechnologiques.

David DOAT

DAVID DOAT : DE LA VULNÉRABILITÉ AU TRANSHUMANISME

David Doat est maître de conférences en philosophie et titulaire de la chaire Éthique Technologie et Transhumanismes, au sein de laquelle il dirige une équipe de quatre chercheurs permanents et cinq professeurs chercheurs associés. Les travaux de ce collectif sont suivis par une communauté de chercheurs intéressés par les thématiques liées, de près ou de loin, aux enjeux éthiques, philosophiques et sociétaux que pose le transhumanisme aujourd’hui. Ce thème suscite beaucoup d’intérêt, de par le monde, tant au sein de la communauté scientifique que dans les institutions ou la société civile.

PHILOSOPHIE, TECHNOLOGIES, SANTÉ : LE PARCOURS  D’ALAIN LOUTE

Alain Loute a fait de la santé numérique son centre d’intérêt principal. Ce thème, que le philosophe aborde avec passion et un enthousiasme communicatif sous l’angle de l’éthique, comporte de nombreux enjeux socio-politiques et lui permet d’élaborer ses réflexions dans un cadre pratique et pluridisciplinaire.

Paulo RODRIGUES

UNE FIN DE VIE PLUS HUMAINE : LE VŒU DE PAULO RODRIGUES

Paulo Rodrigues est théologien et éthicien. En 2015, il a présenté sa thèse en théologie à l’Université Catholique de Louvain (Belgique). Ce qui suscitait alors son intérêt, c’était la question des rationalités contemporaines (la théologie, la science, la technique, la philosophie, l’éthique…) et leur articulation. Le chercheur s’est ensuite spécialisé, à l’Universiteit Katholiek Leuven (Belgique), dans le domaine de la bioéthique, ce qui l’a conduit à aborder les questions qui le préoccupent aujourd’hui : les questions éthiques de la fin de vie, en particulier la sédation profonde et continue pour la souffrance existentielle.

RUSTAM ROMANIUC ANALYSE LES FACTEURS QUI CHANGENT LE COMPORTEMENT HUMAIN

Que fait-on à l’AnthropoLab ? « L’idée, explique Rustam Romaniuc, consiste à utiliser les outils développés par les sciences comportementales et expérimentales. On applique l’économie expérimentale à différentes disciplines. » La question globale que creusent les chercheurs de son laboratoire est : pourquoi les individus choisissent-ils, dans un contexte particulier, plutôt X que Y ? « On s’intéresse au comportement humain et aux influences que peuvent avoir sur lui l’environnement et les différents déterminants psychologiques. »