Valentine Schmitz, doctorante en sciences économiques à Ethics et au Lem, a publié son étude sur la mobilité sociale en Hauts-de-France, qu’elle a réalisé avec sa directrice de thèse Nathalie Chusseau, économiste et professeur d’économie à l’université de Lille.
Présentation de son étude :
L’analyse de la mobilité sociale intergénérationnelle apparait comme un outil essentiel dans l’évaluation de la bonne santé sociale et économique de la région.
Celle-ci, réalisée par Nathalie Chusseau, économiste et Professeure à l’Université de Lille et Valentine Schmitz, Doctorante en
Sciences Economiques, a mis en évidence :
• un différentiel région-France important en termes de position sociale, malgré une tendance à la hausse de la mobilité sociale en France et en Hauts-de-France ces dernières décennies ;
• cette mobilité intergénérationnelle en termes de position sociale est descendante dans la région (mobilité régionale orientée négative, nulle au niveau national) ;
• un différentiel persistant entre la région et la France en termes de niveau d’éducation (part des peu ou pas diplômés plus forte, part des diplômés du supérieur plus faible) couplé à une mobilité sociale intergénérationnelle éducative plus faible.
Ce fort déterminisme social a donc des conséquences sur la réussite scolaire et l’égalité des chances, la répartition des revenus
et des richesses, sur l’état de santé des individus, leurs conditions de vie en tant qu’actifs et retraités, et leur accès à l’emploi.
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Lien de téléchargement de l’analyse de la mobilité sociale intergénérationnelle